Data Models
Une ligne regroupe un ou plusieurs itinéraires - “Route” en anglais, appelés aussi “séquences d’arrêts” en français - prédéfinis (généralement l’aller et le retour) de transport en commun définissant un service offert au public bien identifié, le plus souvent par un nom ou un code commercial (connu du voyageur).
Une ligne de transport est identifiée sur le terrain par son nom ou son code commercial. Dans les données de référence publiées par le STIF, pour chaque ligne commerciale, une identification unique et pérenne est ajoutée via un identifiant unique (ID_Line). En attribut, on trouve également la référence à la ligne administrative (ID_GroupOfLines) dont dépend la ligne commerciale ainsi qu’un code technique de la ligne (ExternalCode_Line) permettant de faire le lien avec les données Ligne dans les données d’offre théorique GTFS. Dans Chouette, cette notion est gérée par un objectid.
De plus, une ligne est définie par un réseau auquel elle appartient, le transporteur qui la gère, et son mode.
Pour fonctionner une ligne dépend d’une mission - “Journey Pattern” en anglais -, d’une course - “Vehicule Journey Pattern” en anglais - et d’un calendrier qui définit les dates de validité des horaires et les jours effectifs (exemple : les lundis, mardis, jeudis et vendredi de mars 2016 à juin 2016).
Une séquence d’arrêts définit l’ensemble des arrêts qui composent l’itinéraire complet d’une ligne.
Exemple : Métro Ligne 4
Une mission correspond à une succession ordonnée de points d’arrêts appartenant à un unique itinéraire. Autrement dit, elle fournit la liste des points d’arrêts qu’elle dessert sur l’itinéraire.
Exemple : Métro Ligne 4 Du 27 février au 31 mai 2017, la mission du métro se verra exclure tout arrêt à la station Montparnasse Bienvenüe, mais desservira l’ensemble des autres stations de l’itinéraire.
Une course définit les horaires de passage aux différents points d’arrêt de la mission.
Exemple : Ligne de Bus 1a Paimpont - Rennes, société Illenoo La course définit un passage à 6h25 avenue de la Libération à Plélan, à 6h26 à La Pointe à Plélan et ainsi de suite.
Le STIF a engagé en 2012 des travaux visant à définir un référentiel francilien des arrêts, nommé REFLEX. Ces travaux se sont appuyés sur le modèle normalisé IFOPT, et proposent un modèle de données synthétique qui présente 2 attributs :
les objets particuliers (OP) qui correspondent à l’objet arrêt tel que vu et géré par chaque opérateur dans son système (et disposant d'identifiants uniques et pérennes). Ces objets sont définis par les transporteurs. les objets de référence (OR), qui correspondent à la vision unifiée des objets particuliers et définis par le STIF.
Dans le cadre du profil SIRI pour l'Île-de-France, les notions d'arrêt utilisées seront :
C'est un lieu à visibilité nationale ou internationale (gares, aéroport...). Il contient des lieux ayant des caractéristiques communes. Il est :
- connu du public sous la même appellation de portée nationale ou internationale
- potentiellement multimodal, multi-ligne, multi transporteur
- regroupe généralement plusieurs lieux (mais peut n’en contenir qu’un seul)
- peut correspondre à une logique de quartier ou de pôle d’échange de grande envergure
Exemples : Aéroport d’Orly (regroupement des lieux Orly Ouest et Orly Sud) Aéroport de Roissy (regroupement de tous les terminaux) Les gares parisiennes
C'est un endroit (enveloppe) comprenant un ou plusieurs emplacements où les véhicules peuvent s’arrêter en vue de charger et décharger des voyageurs et où les voyageurs peuvent attendre les véhicules ou préparer leur déplacement. Il est:
-
basé sur une cohérence géographique et/ou d’appellation (connu du public sous la même appellation commerciale)
-
potentiellement multimodal, multi-ligne, multi transporteur
-
peut posséder une ou plusieurs zones de lieu
Exemples : Juvisy-sur-Orge RER Concorde
C'est une enveloppe interne à un lieu pouvant contenir des zones d’embarquement et des accès de lieu, ayant des caractéristiques communes. Elle peut être particulière (correspondant au concept d’arrêt commerciale chez les transporteur) ou de référence. La ZDL de référence :
- est basée sur une cohérence avant tout commerciale (et géographique) : connue du public sous la même appellation commerciale (de portée locale, adaptée pour porter un rôle commercial fin), elle permet de supporter l’exhaustivité des appellations commerciales (au sein d’un même Lieu, notamment)
- est potentiellement multimodale, multi-ligne, multi transporteur ;
Exemples : dans le Lieu Juvisy-sur-Orge RER, zone de lieu « Gare routière » dans le Lieu « Concorde », Zone de Lieu « Concorde – Quai des Tuileries »
C'est donc un endroit précis tel qu’une plateforme, zone ou quai où le voyageur attend, monte ou descend du véhicule, dans un sens donné. Elle peut être particulière (correspondant au concept d’arrêt physique chez les transporteur) ou de référence. Elle est monomodale, mono ou multi-ligne, mono ou multi transporteur.
Tableau récapitulatif des différentes notions :
| Notion utilisée | Notion IFOPT REFLEX | Notion IFOPT correspondante | Notion TRANSMODEL correspondante |
|---|---|---|---|
| Pôle d'échange (Zone géographique contenant des arrêts physiques) | Lieu d'Arrêt (LDA) | Stop Place (lieu d'arrêt) | Stop Area |
| Métapoteau (concept de la base communautaire)(Zone géographique contenant des arrêts commerciaux de plusieurs transporteurs) | Lieu d'Arrêt (LDA) | Stop Place (lieu d'arrêt) | Stop Area |
| Arrêt Commercial (Zone géographique contenant des arrêts physiques) | Zone de Lieu (ZDL) | Stop Place (lieu d'arrêt) | Stop Area |
| Gare, Station (Zone géographique contenant des arrêts physiques) | Zone de Lieu (ZDL) | Stop Place (lieu d'arrêt) | Stop Area |
| Poteau, Abris bus ... (Arrêts physiques) | Zone d'Embarquement (ZDE) | Boarding Position (point d'embarquement) | Stop Point et Route Point (un Stop Point peut être un Route Point) |
| Quai (sens voie) (Arrêt physique) | Zone d'Embarquement (ZDE) | Quay | Infrastructure Link |
Le calendrier définit la période de validité des courses d’une ligne, tant pour les jours de la semaine que pour des périodes de l’année.
Exemple : les horaires d’une ligne de bus sont définis pour fonctionner du lundi au vendredi pour la période allant du 2 janvier 2017 au 10 février 2017.
L’interdiction de trafic local est l’interdiction faite à un service routier de prendre et de laisser un même voyageur à l’intérieur du périmètre des transports urbains (cf. Décret nº49-1473 du 14 novembre 1949) . Une ITL est un regroupement d’arrêts représentant le périmètre d’interdiction. Une ITL est associée à une ou plusieurs lignes. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un type d’arrêt mais bien d’un regroupement d’arrêts. Exemple : Ligne B, société STRAV (Transdev). ITL : montées interdites de Lycée du Lac à Echat, et descentes interdites d’Echat au Lycée du Lac.
